Avant la rencontre prévue ce soir entre l’entente Luzech-Parnac et Cahors Volley 1, Les matches des trois autres équipes du club cadurcien se sont tenus mardi soir, partagés entre le Palais des Sports pour les « Jeunes » et les « Loisir », et le nouveau gymnase Cabessut pour nos jolies féminines. Le cahorsvolleyclubblog n’a pas voulu rater une miette de ces débats et a pour cela mobilisé l’ensemble de ses équipes.
21h : Le début des hostilités
Les Jeunes sont opposés au Conseil Général/ASCEE46. S’ils ne sont pas de première fraîcheur, ces joueurs sont réputés malins et parfois vicieux.
Dans une configuration somme toute classique, l’équipe du Cahors Volley doit toutefois déplorer l’absence de Bruno et compte sur Kévin et Paul pour animer le jeu.
Du côté des Pumbas, c’est l’équipe d’Agri-Orange qui se présente face à eux, une équipe qu’ils ne connaissent pas outre mesure. Mais l’effectif est diminué : Joël, gravement blessé à un doigt, ne peut tenir sa place, tout comme Thomas, laissé à la disposition de son employeur. Les dirigeants décident alors de faire jouer l’article 13 du règlement UFOLEP et son alinéa bis :
« Pour pallier un effectif incomplet, les équipes pourront bénéficier de l’apport d’un et d’un seul joueur d’une équipe évoluant dans une division supérieure […]. Il ne pourra pas servir ; il tiendra le rôle de « libéro » et aura une position fixe dans le dispositif. ».
Florent est alors convoqué et se présente à l’heure prévue, « pour le bien du club ».
Chez les filles, c’est branle-bas de combat : leur coach indisponible elles font appel, excusez du peu, à Bernard lui-même ! Autant dire que ce soir, nos féminines sont décidées à mettre tous leurs atouts de leur côté face à une équipe de Réalville qu’elles commencent à bien connaître. L’effectif est resserré, certes, mais déterminé : plus question de se laisser dominer, qui plus est à domicile !
22h : des retards à l’allumage
Drôle d’ambiance du côté des Jeunes : d’une lenteur inhabituelle, ils se crispent au fur et à mesure que les points s’égrainent en faveur de l’adversaire. Thierry, leur entraîneur, a beau tempêter, rien n’y fait : le premier set est logiquement perdu.
A côté, c’est différent : appliqués, les Pumbas doivent faire face à une opposition solide et regroupée. Mais avec à l’arrière un Florent qui, mine de rien, stabilise la relance et rassure ses partenaires, les attaquants cadurciens régalent et permettent à leur équipe de mettre la main sur le premier set, 29/27.
Direction Cabessut, où les filles sont dans une disposition « bernardienne » : Anaïs / Sofie et leurs grands gabarits sont placées au centre, Aurélie glissant au poste quatre avec Elise. Lorette et Olivia sont chargées de donner des munitions à leurs attaquantes. Mais une nouvelle configuration réclamant un certain temps d’adaptation, le premier set échappe à nos cadurciennes.
23h : les dénouements
Il y a des soirs comme ça. Avec deux sets de retard, les « Jeunes » ne sont pas dans le tempo et, de toute évidence, pas d’humeur. Clément souffre du poignet, Amine s’agace, l’ensemble de l’équipe est apathique. Alors oui, le troisième set leur revient, mais ce n’est qu’illusion : la quatrième manche scelle la victoire du Conseil Général. Un match à très vite oublier côté cadurcien…
Les Pumbas, eux, aiment les rencontres marathons. Les filles aussi, d’ailleurs. Mais attention, chacun son style ! les « loisir » ont leurs habitudes et un certain sens de l’hospitalité : quand on mène au score, on laisse filer les points : c’est donc par séries de 6 à 9 points consécutifs (!) qu’ils se laissent distancer pour perdre la seconde manche, puis regagner la troisième pour évidemment, mieux perdre la quatrième. Verdict : Tie Break !
Chez les filles, on attend d’être mené deux manches à zéro pour se relâcher. Bernard, il est vrai, sait trouver les phrases justes : « c’est vraiment pas mal, ça ressemble à du volley », adresse-t-il à l’ensemble du groupe ; « When you have a good pass, shoot the ball ! » (traduction littérale : « lorsque tu te trouves dans une situation confortable pour attaquer et que la passe est de qualité, n’hésite pas à lâcher ton bras pour placer une attaque puissante qui fera, à coup sûr, le point ») lance-t-il dans un Anglais impeccable à Sofie, omniprésente au filet. Alors les filles prennent confiance, posent leur jeu, et remontent, vaillamment, leur handicap pour pousser Réalville dans un Tie Break à suspense.
Au Palais des Sports, Agri-Orange est sur son élan. Chaque point compte dans un set qui en compte 15, alors une petite faute au filet, des erreurs de placement se paient cher : le prix d’une seconde défaite d’affilée, bonifiée certes, mais qui n’arrange pas les affaires des Pumbas.
A Cabessut, les organismes sont fatigués et chacun sait que dans la manche décisive, le cuir du ballon brûle un peu plus les mains des joueuses. L’enjeu explique sans doute le nombre conséquent de fautes directes, de part et d’autre. Et à ce jeu de « qui perd gagne », le sort sourit enfin à Cahors : ouf, première victoire, 15/12 au dernier set. La victoire du cœur et du courage, pleine d’orgueil ! Oui nos féminines aussi savent jouer au Volley, «
Con de loup*» !
Épilogue
Le bilan net comptable n’est pas fameux : deux défaites, une victoire, on ne peut s’en satisfaire quand on est le Cahors Volley. Mais Non, ne nous y trompons pas, la soirée fut beaucoup plus riche que cela et ne peut se résumer à quelques chiffres.
Au Palais des Sports, l’équipe Jeunes était suivie et conseillée par un entraîneur de renom, joueur de l’équipe 1. Un autre joueur de cette même équipe avait répondu immédiatement présent «pour dépanner » les Pumbas, momentanément réduits à cinq. Le pot de clôture de la soirée s’est tenu avec l’ensemble des quatre équipes, cadurciennes et visiteuses (ah non, le CG n’a pas répondu à l’invitation…).
A Cabessut, les Féminines étaient six sur le terrain, mais soutenues par Morgane (malade, mais présente dans les loges), Lise (retardée par son entraînement de tennis et donc non participante, mais néanmoins attentive de bout en bout), leur préparateur physique, Carlo (président du Fan club de Lorette), Bernard venu les encadrer et… Manue, glorieuse capitaine de la saison dernière, qui avait délaissé le temps d’une soirée sa petite Maëlys pour le sifflet d’arbitre (elle a d’ailleurs confié à notre envoyé spécial espérer un retour fin janvier sur les terrains).
A Cahors, on n’a donc pas simplement quatre équipes : on a un vrai club, uni et solidaire, et c’est bien ça le plus bel enseignement de la soirée.
Note de la rédaction
Nos reporters avaient été mis en garde par certains lecteurs : l’accueil à Cabessut risquait d’être frais (en référence à l’article, semble-t-il équivoque, publié samedi dernier dans nos colonnes au sujet de l’équipe filles). Il n’en a rien été, bien au contraire : le contact est renoué, même s’il n’existait, précisons-le, aucun différend avec nos féminines qui auront de toutes façons répondu à leur manière et sur le terrain aux critiques. Le Cahorsvolleyclubblog est parfois dur, mais il essaie de rester juste. A ce sujet, toute remarque ou critique à propos d’un article sera publiée, soyez-en sûrs (certaines le sont déjà, non signées, même si la rédaction en connaît la source).
Autre remarque : certains lecteurs assidus auront peut-être remarqué le retrait de la vidéo accompagnant le résumé du dernier match de ‘équipe 1. Il s’agit d’une décision de notre Président, qui a considéré que cet extrait « ne reflétait pas la physionomie de la rencontre et nuisait non seulement à l’image de l’équipe, mais aussi à celle de tout le club. »
*Expression monflanquinoise déposée
Promenade de santé pour Cahors Volley Jeunes 
